Un cri venu du passé


Throal s’inquiète car des brithans semblent avoir attaqué deux caravanes en l’espace de quelques semaines, ce qui n’est guère habituel. Une patrouille a été envoyée mais aucune nouvelle de ces soldats aguerris. Si la garde de Throal savait la vérité, ils auraient dépêché un bataillon. Pendant ce temps une petite voleuse se dit qu’elle a peut être trouvé un moyen de gagner de l’or facilement. Il suffit de suivre les caravanes du secteur, en restant à une distance raisonnable. Après tout, les brithans laissent derrière eux de vrais trésors !

Besoin d’aide

Les aventuriers se font aborder par une naine affolée. Ils sont à environ une journée de cheval de Grand Foire, dans les dernières terres civilisées qui bénéficient des protections des patrouilles de Throal de façon journalière. Libre à eux de saisir au vol l’opportunité d’accroître leur gloire ou de renvoyer l’affaire aux gardes, mais la jeune naine inspire la pitié.

Elle semble fatiguée, et sa saleté montre qu’elle a traîné dans la boue, voyagé longtemps. Elle se présente sous le nom de Thieras, et dit être la survivante d’une caravane de marchands qui s’est faite attaquer à deux jours de marche de là. Elle les supplie de les aider.

Comme elle ignore comment décrire la route qu’elle a prise et ne sachant plus trop où elle est exactement, elle acceptera son destin et, résignée, les guidera vers le lieu de l’agression.

En fait l’objectif de Thieras est double. Soit les aventuriers vont l’aider à récupérer son butin, soit ils vont en faire partie. Elle ne dévoilera jamais le fait qu’elle ne faisait pas parti de la caravane. Elle jouera un rôle de victime et c’est une très bonne comédienne. Si on lui parle des rumeurs concernant les brithans, la seule chose qu’elle dira c’est d’avoir vu des agresseurs qui se moquaient des flèches qui se plantaient dans leur corps et continuer à avancer sur les marchands, et qu’ils ne ressemblaient pas à des espèces d’ours mais à des Donneurs-de-Noms.

Le choc

Lorsque les aventuriers arrivent à proximité des restes de la caravane, ils tombent sur une dizaine de goules en train de manger les cadavres des marchands et de l’escorte. Selon leur approche, le combat aura lieu ou pas.

En remontant la piste des goules, les aventuriers découvrent un kaer à seulement quelques lieues de la route !

Gwena, un Kaer mort… et vivant

Un accueil pas très cordial

L’entrée du kaer Gwena est dévastée, la porte effondrée, comme si elle avait cédé sous les coups d’un bélier géant. A l’entrée, deux jehutras dissimulées attendent des proies. Si les aventuriers sont quatre ou moins, elles attaquent en mettant en place leur labyrinthe de fer au moment où les aventuriers s’approchent de la porte. S’ils sont plus nombreux, elles vont chercher leurs deux autres congénères. Elles mettent au point une stratégie pour éliminer les intrus, comme elles l’ont fait avec la patrouille naine.

Dans le coeur du kaer

Une fois le danger des jehutras passé, le kaer s’avère presque vide. Il y a bien les cadavres de la patrouille naine, de certains marchands et escorteurs, et une toute petite partie d’objets de valeur, les cargaisons étant surtout parties en fumée, mais le reste du kaer est étrangement vide. Des explorateurs et des pillards l’ont vidé de ses richesses depuis bien longtemps. Il ne reste plus rien ni personne dans ce kaer. Enfin, presque...

S’ils ont de la chance (plus que les prédécesseurs) ils trouveront dans une petite bâtisse un meuble moisi contenant un livre en piteux état. Pour comprendre le contenu il faut réussir un jet de lecture & écriture à 17 et y consacrer 8h. En s’y remettant à nouveau 8h de plus, il est possible de faire diminuer la difficulté de 1. S’il est si difficile de comprendre le livre c’est qu’il est morcelé et moisi. Ces écrits informeront que la cité est tombée sous les coups d’une horreur du nom de Chentera et que cette dernière a été emprisonnée par des sorciers dans une poche astrale. Hélas, pour une raison inconnue des auteurs, le rituel semble avoir seulement partiellement fonctionné...

Un cri dans la nuit

Durant la nuit, Chentera parvient à reprendre sa forme fantomatique dans le cœur même de l’antre des jehutras, dans le bâtiment de l’administration du kaer.

Si ses créatures sont détruites, alors elle poussera un hurlement de désespoir. Elle mettra ses dernières forces dans la création de deux demi-spectres, en espérant que ces derniers lui rameront de quoi se nourrir et recommencer. Ils parcourront le kaer de long en large pendant dix jours, après quoi ils se dissiperont d’eux-mêmes. S’ils ne parviennent pas à nourrir suffisamment leur maîtresse, Chentera ne reviendra alors que dans 66 ans.

Dénouement

Pour véritablement éviter que tout cela recommence, il faut arriver à isoler Chentera dans le kaer, en refermant ce dernier. La meilleure solution consisterait sans doute à le sceller avec des Rites de protection et de passage, mais dirigés vers l’extérieur. Si c’est fait, alors dans 66 ans lorsque Chentera reviendra, le kaer sera toujours vide, et elle n’aura plus aucune façon pour elle de retrouver des victimes. Cela sera alors son dernier passage.

Si les PJ ont compris assez de choses ils pourront prévenir aussi Throal pour que des mesures soient prises, à la fois pour sceller le kaer mais aussi pour le protéger de toute intrusion pendant les 66 ans qui viennent. Le sort de Thieras dépendra également de leurs actions : en auront-il fait leur alliée ou bien la considèrent-ils comme une traitresse ?

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